traduction

    Pour l’origine du mot arabe « Tarjama »relatif à « la traduction »en arabe, il faut s’émerger au VIème siècle avant J-C, quandl’araméen (langue sémite) était la langue conforme de l’Empire perse et la lingua franca de l’ère. À partir du IIIèmesiècle avant  J.C. le sémite fut lacapitale langue correspondue du Proche Orient.

           En Palestine notamment, les Hébreux seréfèrent au targmono (interprète) .pourtraduire les décodages des Manuscrits solennels sémitiques. Ces interprétationsfurent indiquées comme targums.C’est ainsile mot  araméen targmono qui a donné turjumânen arabe. « Dans le tome 12 du livre d’Ibn  Mandhûr  (1232 -1311), Lisân al-arab « La langue des Arabes »,l’auteur donne un sens à ce mot : « celui qui expliqueA ce propos, l’un des compagnons du Prophète, Abdullah Ibn Abbas  futsurnommé Turjumân al-Qur’ân (littéralement, « le traducteur ducoran ; autrement dit, l’exégète), car il était un illustre connaisseur duCoran.

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     ».  Latraduction de l’arabe et vers l’arabe, à l’heure de la mondialisation par Foued Laroussi       Dans Hermès,La Revue 2010/1 (n° 56)            Pages 137 – 144 https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2010-1-page-137.htm                                                                                                                                                              Les  définitions d’une traduction« correcte » semblent compliquées à délimiter. Beaucoup de praticiens de la traduction ont eude  difficultés d’établir une définitionde la traduction, ce qui explique la complexité de cette opération.      La définition donnée par Le PetitRobert 1 au verbe traduire – verbe qui provient du latin traducere (1480), signifiant« faire passer » -, qui date de 1520, « faire ce qui étaiténoncé dans une langue naturelle le soit dans une autre, en tendant àl’équivalence sémantique et expressive des deux énoncés ». Nous pouvonsobserver que pour «  Le PetitRobert »  l’équivalence des deuxénoncés paraît être le but d’une traduction et l’énoncé sur lequel portel’opération traduisante peut varier d’une simple phrase ou même un mot jusqu’àl’œuvre d’un écrivain.

        Selon l’acception de Roman Jakobson,  « la traduction est le passage 1 : Lenouveau Petit Robert de la langue française(2008) p, 2592, Paris : Dictionnaires LeRobert-SEJER.d’une langue source vers une languecible. Philipe Jaccottet est letraducteur de Robert Musil, de Gunter Grass, Jean-Clarence Lambert et Claude Estéban sont des traducteurs d’Octavio Paz, etc.

 Dans le même sens, tout un volet de la théoriede la traduction traite des problèmes pratiques liés à la traduction et auxdifficultés  auxquelles elle se heurteselon les types de texte, selon les langues, selon les époques »2.          Richard Jacquemond «  a entrepris récemment une étude portantsur la traduction arabe/français dont il tire des conclusions éloquentes. Ilévoque le fait que l’inégalité  deséchanges entre la France et l’Égypte est reflétée dans la production detraductions entre les pays. Il remarque dans un premier temps  au niveau de la traduction du français versl’arabe, la spécificité juridique des textes choisis et la faibleproportion »3.

        GeorgesMounin, affirme que « la traduction consiste à produire       dans la langue d’arrivée l’équivalentnaturel le plus proche du message de la langue de départ, d’abord quant à lasignification puis quant au style »4.Chez lui, nous observons la prééminence de la signification : la forme, lestyle, l’expression viennent après. Donc, il favorise la transmission du sensdu sens du texte- source dans le texte-cible.

       Conformément à Edmond Cary, « la traduction est uneopération qui cherche à établir des équivalences entre deux textes exprimés endes langues différentes, ces équivalences étant toujours et nécessairementfonction de la nature des deux textes, de leur destination, des rapportsexistant entre la culture des deux peuples, leur climat moral, intellectuel,affectif, fonction de toutes les contingences propres à l’époque et au lieu dedépart et d’arrivée »5.  2-      R.Jakobson,“Aspects de la traduction“ in Essais de linguistique générale,Seuils /Points, 1977.3-       R. Jacquemond,“ Traductions croisées Egypte/France : stratégies de traduction et échangeculturel inégal“ in Égypte/Mondearabe, n° 15 -16, 3e  et 4etrimestres 1993, p. 283- 295.4-       Georges MOUNIN, Les problèmes théoriques de la traduction,Paris : Gallimard. 1963, p12.

5-      EdmondCary,Comment faut-il traduire ?, Presses universitaires de Lille, 1986, p85.        Ou encore, comme le souligne JacquesPelage : « [la] traduction […] aboutit à des résultats sensiblementdifférents, selon que l’on donne la primauté à certains éléments plutôt qu’àd’autres. Selon le modèle de la traduction interprétative, cette opération n’implique ni la servilité par rapportaux signes linguistiques et au dit de l’auteur, ni l’évasion pure et simplequi conduit à un message perdant de vue l’original, mais une recherched’équivalence des discours préservant l’essentiel du message original et lerendant assimilable dans la culture du destinataire. »6.   1.    Les  problèmes théoriques de la traduction :          Parlerde traduction, c’est d’abord parler du langage, comme le souligne G. Steiner : « Quand plusieurslangues sont en jeu, la traduction pose des problèmes innombrables visiblementinsurmontables, qui abondent également, mais plus discrets ou négligés partradition, à l’intérieur d’une langue unique.

[…] En deux mots : àl’intérieur d’une langue, ou d’une langue à l’autre, la communication est unetraduction. »7.        Comme beaucoup de spécialistes l’ont souligné(Mounin(G) Ladmiral(J.R), Vermeulen(F)),il existe un véritable ‘’paradoxe du traducteur’’, et de plus, latraduction est la seule activité qui pose en préliminaire l’interrogation surla possibilité même de sa pratique. Bien que de nombreux écrivains ettraducteurs se soient interrogés  sur lanature de